Après un long mais agréable voyage (un A380 + rempli au tiers + le service Singapore Airlines, ça aide franchement), me voici enfin arrivé à Busselton où j'ai pris mes quartiers dans celui de Kalgaritch.
L'ambiance est très british (terrain de cricket, courts de tennis en herbe, beaucoup d'immigrés anglais) dans un décor entre Out of Africa et Crocodile Dundee. Les paysages sont magnifiques et très étendus (22 millions d'habitants pour un territoire 15 fois plus grand que la France ; sachant que 90% de la population vit à moins de 50km du littoral, il doit y avoir de quoi ne pas être dérangé dans l'intérieur des terres).
Pour l'instant, tout est très calme dans la ville et aux alentours, 2 ou 3 triathlètes par ci par là mais à part les journaux locaux rien ne laisse augurer d'une course à venir. Bref, pas de quoi réveiller un kangourou la nuit...
La reco du parcours vélo en compagnie de Lars Bo, danois rencontré à l'aéroport, fut sympathique mais laisse présager d'une course difficile : 180km (distance exacte à confirmer) quasi tout plat, toujours en prise, avec 38km/h de vent annoncés pour le week-end. Le revêtement est 2/3 très bon, 1/3 très granuleux.
Comme convenu dans la news précédente, FWIW, quelques chiffres concernant la préparation sur les 8 semaines séparant Kona de Busselton. Les facteurs pris en compte furent :
- pic de forme pour Kona donc décompression à gérer
- météo et températures automnales normandes
- fortes contraintes professionnelles et universitaires (pas d'entraînement pendant 15 jours)
- un marathon prévu de longue date à intégrer au milieu
- fatigue superficielle liée au périple états-unien
- fatigue profonde d'une longue saison riche en évènements
- ...
Au final, donc peu de volume (semaine la plus chargée à 20h), peu de sorties longues (une seule à vélo de plus de 100km - 115km... sur home-trainer - et une seule de plus de 20km à pied - le marathon Nice-Cannes -), ce qui donne sur les 8 semaines : 45km de natation, 1500km de cyclisme et 280km de course-à-pied.
Régionalité oblige, voici un petit tube local (pour l'anecdote, le chanteur du groupe, Peter Garett, défenseur de l'environnement de la première heure, est depuis 2007, le ministre de l'environnement australien).
A l'époque, je trouvais qu'ils y allaient un peu fort avec les "lits qui brûlent" mais le soleil tape réellement très, très fort ici avec parfois moins de 50% d'humidité.
A suivre : les objectifs et le matériel utilisé + quelques photos locales.
En médaillon, petit coucou aux copains ;-)