Tout d'abord un immense bravo à mes co(pains)équipiers à Frankfurt (pas difficile de rester sage à l'entraînement avec une course aussi palpitante) : ça a souri avec toutes les dents sorties pour Foufou (slot pour Kona !!!) et pour Gza malgré plusieurs soucis avant et pendant (Top 25, slot pour Kona, Sub9). Bravo les gars. Derrière DU, Christophe et Willy battent tous leurs records avec des courses pleines et des Sub10 ! Morgan, Gillou et Roland complètent la réussite de la journée et du Team !!! Wunderbar !!!
Comme évoqué dans le post précédent et pour faire suite au premier article dans ce registre, voici en médaillon un petit graphique qui comporte plusieurs limites et nécessite une grande personnalisation mais a le mérite de faire s'interroger sur les paramètres clés de la récupération et du dosage de la charge d'entraînement dans les semaines précédant un objectif.
Il représente, actualisé au jour le jour, le cumul kilométrique de 3 semaines (un peu dans l'esprit du premier article) avec un nombre donné de jours de décalage (par défaut 42 soit 6 semaines) et non les 21 précédents jours. Ainsi par exemple, sur ce graphique, au 23 mai 2009 (jour de Lanzarote), le graph indique un peu plus de 1000km vélo, un peu moins de 200km à pied et on devine avec de bons yeux, environ 15km nata qui correspond donc au volume kilométrique effectué durant les 21 jours compris entre le 22 mars et le 12 avril.
La raison du décalage est évidemment le besoin d'assimilation et de récupération (active ou non).
Il y a évidemment de nombreuses limites au graph tel qu'il est présenté pour plus de clarté :
1- le kilométrage seul n'est pas un indicateur fiable de quantification de la charge ; le contenu et l'intensité des séances, voire le contexte socio-professionnel dans lequel elles sont réalisés sont capitaux et nécessitent de pondérer le seul volume. D'où l'utilité des échelles de Borg et autres indices de difficulté perçue.
2- le choix du nombre de jours de décalage. On ne récupère pas tous à la même vitesse d'un cycle de travail et généralement pas à la même vitesse selon les disciplines. Par exemple, dans mon cas, j'ai l'impression que les bénéfices des séances de natation sont assez rapides et qu'une charge récente impacte peu la performance à l'inverse de la course-à-pied. En outre, le vécu sportif et le volume général d'entraînement modifie également le délai d'assimilation. Dès lors, l'individualisation est essentielle et se traduit dans mon cas, par le choix d'un décalage de 10 jours pour la natation, de 28 jours pour le vélo et de 42 jours pour la course-à-pied, ce qui donne un graphique radicalement différent notamment pour la natation.
3- une fois aussi bien maîtrisé que possible, cela ne reste qu'un outil et si le coeur de la charge est déjà passé, tout n'est hélas pas fini, ni gagné et la délicate phase d'affûtage est également capitale dans l'approche de la compétition pour tirer le meilleur du travail effectué en amont.
Bref, c'est juste un petit plus pour essayer d'être plus précis, plus prêt au plus près ... to get Closer comme dirait Caleb Followill