Petite mise-à-jour du calendrier avec notamment le retrait des Championnats de France Universitaires, la date ayant été repoussée d'une semaine par rapport à l'année passée, cela devient trop proche (6 jours) de l'échéance suivante (Ironman Lanzarote) pour faire un CD + un déplacement lointain. Je me rabattrai donc sur une dernière séance de qualité via probablement le Sprint de Pont-Audemer à la même date.
J'ai également rajouté le relais vélo (après la nata qui sera effectuée par Maxime Bernard et avant le marathon avalé par Sylvain Bachelot) lors du Ch'triman de Cambrai fin août ; ce sera l'occasion de combiner une bonne séance d'entraînement et de belles émotions avec les performances des proches.
Sinon, un petit partage d'expérience sur l'utilité que peuvent avoir, à mon humble avis, les outils modernes (ou moins) de l'entraînement. Concernant le cardiofréquencemètre, par exemple, au début de mon entraînement sérieux dans le triathlon (vers 2002), je l'utilisais en permanence afin de corréler des sensations à des valeurs de fréquence et obtenir une base de données. Puis confronté aux difficultés de cette mesure fort variable, peu reproductible (selon la période de l'année, le degré de stress, l'habillement etc...) et aux contraintes matérielles (penser à la ceinture, aux piles à changer) et temporelles (transfert, annotations etc...), au bout de 3 ans, je l'ai abandonné pour ne l'utiliser que de manière très épisodique sur les 3 dernières années. Je voulais également par ce biais ne plus être inhibé par des puls qui s'affolent ou au contraire, trop "punchy" pour faire accélérer le "trafic aortien" ;-).
Cette année, changeant d'orientation au niveau de l'entraînement et ayant complété mes connaissances sur la variabilité cardiaque, je l'utilise de nouveau sur toutes les séances ou presque. Et, manifestement, bien m'en pris puisque ("www.ilssepassentdestrucsdedinguedansmavie.com") lors d'une séance récente, il m'a évité, je pense quelques soucis. Ainsi, à J-4 du semi-marathon des boucles de Seine que nous prévoyions avec mes compères de courir à 15km/h, nous fîmes une séance de 8*1000m courus à 15km/h récup : 1' trottinée, histoire de mémoriser gentiment l'allure. Théoriquement, je m'attendais à être à partir de la 3-4è répétition (inertie du métabolisme aérobie oblige) à 155-158 puls/min, compte tenu du volume pédestre effecuté (et surtout non effectué) et de mon poids du moment. Rapidement, j'atteignis 165 et après avoir constaté la faible redescente cardiaque durant la récup (-20 puls), je coupais court à la séance alors que fort probablement, sans le cardio, j'aurais continué car ce n'était pas non plus insoutenable. 3 jours de semi-récup plus tard, je courais à 15,5km/h en continu à 160puls/min de moyenne, signe que le mercredi, j'étais probablement "cramé" (J+4 du retour de stage) et après cette récup, beaucoup plus reposé. Fin de l'aparté "www.sivousnavezpastrouvecainteressantjemenexcusemaisenmemetempsriennevousobligealirejusquauboutnonplus.com".
Pour me rattraper, un petit bijou :
Sinon pendant que Papa Croustibat et Papa NickTheFat se lattent en nat ou se battent à coups de watts, leurs progénitures se délurent (cf. médaillon) et carburent à la confiture... de mûres. Pourvu qu'ça dure !