Quelques news :
- après une séance de VMA sur la neige, une contracture est apparue au mollet droit donc un peu de repos dans cette discipline. Traitée à temps, j'espère qu'il n'y aura pas trop de répercussions et je reste confiant pour la suite. Sans doute, l'effet Stone Age (Gillou, c'est pour toi ;-)) de mes coéquipiers bretons à l'ES Nanterre Triathlon !
- toujours pas de choix définitif concernant mon vélo en 2009, je continue mes investigations privées et tests emmitonnés.
- (Dans la série "y en a qu'on vrrrraiment qu'ça à foutre"), parmi les expériences intéressantes que permet de réaliser un capteur de puissance, j'ai pu vérifier, avec des données objectives, l'un des grands principes regissant la relation matériel et réglage / performance à savoir l'importance de l'habitude/habituation du sujet au matériel et réglage. Ainsi, en alternant de manière répétée, deux paires de chaussures vélo réglées de la même façon, l'une idéale et neuve (bon serrage, bonne hauteur, bioposition minimale, maintien uniforme) et l'autre théoriquement obsolète (serrage trop lâche, hauteur de selle trop faible car bioposition trop haute, cale surélevée), j'obtiens systématiquement une plus grande vitesse (+2,3% en moyenne) pour un même wattage avec la seconde paire pour la simple raison (postulée) que je roule avec depuis x mille kilomètres et que j'ai, à force, intégré ses spécificités et automatiser un geste qui permet si ce n'est le meilleur, un bon rendement avec ce matériel. Dès lors, il n'est pas illogique dans un premier temps qu'avec un matériel de meilleure qualité et théoriquement apportant un gain de performance, j'obtienne un rendement inférieur : c'est ici, que la notion de pattern locomoteur (grosso modo, en l'occurence, le "coup de pédale automatisé") prend tout son sens et montre l'importance de prendre le temps de l'habituation avant de juger un matériel impactant un geste aussi repétitif et fréquent que le pédalage. Ainsi, si l'on est amené à changer de réglages ou de matériel impactant les réglages (selle, pédales, chaussures), toute la difficulté réside dans la patience pour ne pas forcer sur de nouveaux réglages modifiant les sollicitations articulaires et musculaires et pour ne pas s'affoler des piètres sensations/moindres performances initiales. Le temps finit toujours par rendre son verdict...
En photo, le cauchemar des loueurs de ski auvergnats (1m86 - 46,5 de pointure moyenne)