A 240 heures de l'échéance, c'est le début du dernier cycle avant la course objectif de l'année : 5 à 6 jours plutôt intenses avec un volume réduit d'environ 25%.
Après 4 jours de récup et autant de dossiers à rattraper, ça fait plaisir de replacer des petites séances "mi-test mi-défouloir mi-tigées" et d'affiner ainsi la précision du tempo envisagé et de la stratégie choisie. Selon toute vraisemblance, je devrais courir un peu différement de d'habitude en terme de secteurs et moments d'investissement clés. 

La pression monte toute seule, je ne l'avais pas à Zurich car trop heureux de ne pas être DNS et première expérience, je ne l'avais pas à Tempe (Arizona) car sans prépa à pied et je ne l'avais pas non plus à Kona pour mille raisons diverses. Mais là, pas de blessures majeures dans la prépa, un seul arrêt maladie de 4 jours sur les 6 derniers mois, c'est du jamais vu pour moi et cela m'amène à une régularité d'entraînement jamais atteinte (15h03 par semaine en moyenne sur les 6 derniers mois). Déjà friand du mode "0 excuses" et de la maxime " choisir c'est renoncer", je ne pouvais donc guère espérer avoir meilleures conditions au vu des choix effectués et donc prépa espérée.

De ce fait, je me mets gentiment la pression (je m'arrêterai à 14 bars, pas de souci) tout seul... et je serai prêt à me retourner la tête en Allemagne et à mouiller le maillot (enfin la iSuit ;-)). Ceci étant, l'avenir est rempli de suprises donc on verra bien et qui vivra verra et surtout viva la vida !

Au niveau Tennis, j'espère que Federer s'affine pour une finale où il sera peu clément avec Nadal.

Précision : la photo ci-contre est plus apologique de la boisson qui en fera rêver plus d'un (au moins la première gorgée et autres plaisirs minuscules) lors du marathon que de celui qui l'ingurgite (contrôlé positif l'année dernière). Même s'il a été pris sur Lothar, quelle Leder de se "charger".