Impossible de commencer sans féliciter Vincent Luis, tant l'art et la manière qui lui ont permis d'être, la même année, champion de France, d'Europe puis du Monde de Triathlon chez les juniors méritent le respect.
Sincères bravos. La preuve qu'il ne suffit pas d'être doué ou béni mais qu'il faut du travail, du courage et une tête bien utilisée.
Transition éclair vers les champions du Tennis puisque mon voeu de victoire de Roger Federer (l'enfant de là-bas : Bâle - désolé pour le niveau-), est en bonne voie. Il y a manifestement moins de tennis pur et plus de travail et de tactique (l'effet Higueras probablement) qu'avant. Espérons que cela soit suffisant pour vaincre la référence sur terre : Nadal.
A titre personnel, la frustration belfortaine digérée et après une semaine de transition, c'est la dernière ligne droite qui se profile : la plus dure, la plus délicate, la plus risquée, la plus importante avant le jour J. Elle se déroulera pour moitié en altitude (si vous être pas loin de l'Alpe d'Huez entre le 15 et 28 juin, n'hésitez pas à me contacter). La manière dont elle se déroulera conditionnera fortement les ambitions au matin de la course, où la première satisfaction et réussite est toujours d'être sur la ligne sans blessure. C'est déjà une énorme chance que, souvent, seuls ceux qui ont eu de graves blessures dans le passé, savent apprécier.
Avant cela, une dernière petite compétition à Caen, samedi prochain, sous la forme d'un sprint/équipe ; équipe amputée d'un élément clé, Emmanuel Allain, malheureusement victime d'une entorse à l'entraînement et qui sera donc composée de Guilllaume Barreau, Fabrice Delaunay et Antoine Boulanger. Objectif : vitesse max, coordination max, cohésion max, plaisir max dépouille garantie :-), tactique au top + chance ! Une chose est sûre : on ne restera pas les mains attachées et il devrait y avoir une bonne petite révision des 4 soupapes : autant dire que ça va swinguer.
Dans la série "un autre regard", le livre de Sylvie Brunel 'A qui profite le développement durable ?' dont le propos contre-tendance est de dire qu'il n'y a pas forcément que des intentions pieuses derrière le crédo de la préservation de la planète, qu'au lieu de préserver uniquement la planète de demain, il faudrait peut-être aussi penser à l'humanité d'aujourd'hui, que le fait que la journée mondiale de l'environnement ait été plus suivie et relayée que le sommet de la FAO est symptômatique etc... Je n'ai absolument pas les moyens de juger de la pertinence de sa position mais la réflexion a le mérite d'exister et d'apporter un peu de recul sur le business vert ainsi que de poser la question des priorités d'une société pour ceux, qui comme moi, ont le souci de l'écologie naturellement bien ancré en tête. Le problème est si complexe et l'enjeu majeur.