Engagé pour la 4è fois sur un Championnat de France Elite (2CD, 2LD) et, même si en raison du calendrier chamboulé (date avancée au 1er juin alors que c’est habituellement en septembre) et des distances raccourcies, ce n’était pas un objectif majeur, j’étais tout de même très motivé au départ. Bien décidé à faire de cette dernière course de réglages (tests matos/diét, position, technique dans chaque discipline), également un point sur ma prépa et mes éventuels et espérés progrès en présence de tous les meilleurs français sur Longue Distance (hormis le n°1 : Julien Loy, blessé).
Au final, c’est une grosse frustration puisque je crève avant même le km1 à vélo et après être retourné réparer à la voiture, je finis 49 au scratch mais naturellement disqualifié.
Plus de détails dans la rubrique de Sheila ;-) bref : ici.
Pour revenir sur l’organisation du week-end, qui a vu se dérouler 3 championnats de France en 2 jours (Elite CD Femmes samedi, Elite LD H+F dimanche matin et Elite CD Hommes dimanche après-midi) : plein, plein de points positifs :
- très beau site
- très beau lac
- superbe plage de départ
- parking accessible
- écran à diodes avec les arrivées
- bénévoles en nombre
- ambiance conviviale
- animation haut de gamme
- aucun retard
- prestations de qualités
Néamoins et même si, pour organiser aussi de mon côté, je sais qu’à chaque petit détail qui cloche pour le concurrent, il y a généralement mille explications du côté organisation ; néanmoins donc, je reste très surpris pour ne pas dire déçu que sur une course aussi importante (et les frais qui vont avec), puissent être validés des parcours avec un chemin silexo-gravilloneux qui tient plus de la piste de Xapatan que de la route et des ralentisseurs qui, pour filer la métaphore mexicaine, ressemblent plus à des topes arrache-essieux qu’à des dos d’âne.
N’ayant pas crevé à ces endroits, contrairement à beaucoup, ni abîmé de matériel, je pense rester objectif. J’imagine évidemment que ces endroits n’ont pas été choisis de gaieté de cœur mais plutôt par défaut, et j’imagine également qu’il n’était pas autorisé ou possible de les balayer, etc... donc pour essayer d’être constructif : concernant la portion de 200m de chemin défoncé n’est-il pas possible d’acheter comme sur de nombreux Ironman, un long tapis-moquette anti-dérapant qui serait cloué au sol ? Il y aurait sans doute un coût mais entre un 108è T-Shirt et une diminution par 100 des risques de crevaison, personnellement mon choix est assez vite fait. Concernant les très violents dos d’âne, également empruntés par le parcours CD, n’est-il pas possible d’imaginer pouvoir installer des "coins" en matière plastique dense pour adoucir la pente (au moins à la montée) qui était ici très cassante ? Personnellement entre les pom-poms girls et ce plus pour la sécurité, mon choix est également vite fait. Ce n’est qu’un avis ou goût personnel (mais n’est-ce pas, entre autres, le but d’un site perso ?) et quelques pistes pour que les très grosses et bonnes orgas comme Belfort tendent vers la perfection et la satisfaction totale des compétiteurs. Quoi qu’il en soit, j’y reviendrai(s) avec plaisir.
C’était tout-de-même un très bon week-end riche d’enseignements pour la suite, de courses intéressantes (celle courageuse d'Emeline Duhamel, 23è sur le CD ou de TomTheButcher qui paiera cash un petit trou de 5" au bout de 750m de nata), de rencontres marrantes et de discussions passionnantes avec Yann, chauffeur, chronométreur, ronfleur de luxe.