… this training camp, racing was just like… cruising'' - Jens Voight
Je ne sais pas encore si mes courses seront des croisières (ni si je m’amuserai ;-)) mais une chose est sûre, ici, je mets le paquet même si ce n’est pas la Costa Brava (double jeu de mots pourri, accessible aux ex-BTS Tourisme de St-Saëns). En effet, la météo n’est pas celle de la côte espagnole : un vrai temps de duathlon (Deuxième Degré hein ;-)) mais pour autant, je me mets vraiment la tête à l’envers pour ne rien regretter.
Une journée type, c’est lever 5h30, 6h-11h vélo, 11h-12h vidage du frigo, 12-14h boulot ou nata, 14h-15h sieste, 15h-16h30 course à pied-étirements, 16h-19h boulot, 19h-20h bagarre pour faire manger Héloïse (je ne comprends pas : des Powerbar périmées depuis moins de 6 mois, pourtant !!!), 20h-21h farniente, 21h-22h muscu si pas nata, 22h-23h boulot. 23h01 fermeture paupière gauche, 23h02 fermeture paup…
Bref, encore 6 jours à ce tarif et je ne serai pas complètement maure (cf. le massif qui me sert de magnifique terrain de jeu) mais pas loin d’être mort. A l’heure où beaucoup (spécialité triathlètique ?) font mine de peu s’entraîner etc…, j’avoue aisément que depuis 5 semaines, je ne me suis jamais autant fait mal à l’entraînement au niveau de la charge globale (j’ai déjà fait plus intense ou parfois plus volumineux mais jamais un mix aussi fort des deux ni dans ce contexte). Je ne sais pas quels fruits ça produira et même parfois pourquoi je fais tant d’efforts pour cette pratique suspendue, en partie, à l’éphémère de la santé et d’un peu de chance et finalement d’une inimportance évidente et d'une fugace évanescence. Peut-être parce que dans "futile", il y a aussi un f… ;-)
Au chapitre des rencontres sympas : le club de Toulon Triathlon (merci à Romain Cadière de m'accueillir dans une ligne déjà bien remplie) de Chamach (le péteur de Tune, à ne pas confondre avec le pété de thunes) où je m’immisce pour les séances de nata. Mais Toulon Triathlon, c’est aussi le célèbre Ironpat, dont la gentillesse est au caractère ce que ses mollets sont à une revue de sportswear, en bref, un modèle et une référence incontournables, qui m’a fait découvrir l’arrière-pays toulonnais (Six-Fours, Sanary, Bandol, la Cadière, le Castellet et après je ne sais plus…lol Granfondo Club ??? Bizarre comme nom de village, à moins que ce ne soit les écritures de l’arrière de son cuissard… ). Une sortie qui valait bien 1,3 œil ;-). On se retrouvera normalement dimanche pour rouler à nouveau ensemble et enrichir mon vocabulaire en expressions locales et moi, lui filer les astuces pour gagner au TriVial Pursuit ;-)
A priori le mistral gagnant à nouveau la côte, le soleil devrait brûler enfin. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Yogui(ve me five) me rejoint pour le week-end. Je vais pouvoir me confondre dans le paysage local des américains "ridant sur the Riviera" avec mon maillot du C.C. La Jolla.
Week-end durant lequel j’envoie vraiment tous mes effluves positifs à Mokthar en quête de sa qualification pour les J.O. sur marathon (sub 2h10’30) et évidemment aux triathlètes saint-aignanais pour le duathlon du Bec-Thomas.
En photo, l'arme anti-neige au moment de la sortie club ;-)