Objectifs

retourCompte rendu de course
2009-05-23Triathlon Ironman de Lanzarote (Iles Canaries)**20

Arrivés en temps et en heure au parc, il ne nous reste plus à chacun qu’à gonfler nos boyaux, enfiler nos combis et … défiler aux WC. Ayant emmené dans nos bagages une pompe pour 4, je suis le dernier à gonfler mes boyaux, il reste environ 30’ avant le départ. Je gonfle l’avant quand soudain une explosion. Vu les regards, pas de doute c’est moi ou un des vélos d’à côté. Je teste ma roue avant : la pression est là, les autres vélos à côtés également, c’est bizarre. Ma roue arrière par contre est bien à plat mais je l’avais bien dégonflée la veille donc j’ai encore un espoir. Je passe la pompe à l’arrière et tente de gonfler : pfiouuu ! Shit, c’est mon boyau arrière. Je retire donc avec l’aide de Fred mon boyau de rechange aérodynamiquement collé pendant au moins 2h30 la veille derrière la selle pour remplacer le Veloflex de la roue arrière. L’opération se fait assez vite et 5’ plus tard (23’ du départ), je regonfle ma roue arrière. Pfiouuuu ! Double shit and damned (et c’est un minimum). Je reste calme et essaie de comprendre d’où vient le problème hormis le chat noir qui rodait autour de la villa, la veille.. Au bout de 30 secondes, je comprends : en gonflant l’avant à 11 bars, j’ai explosé le tube flexible de la pompe qui est éventré à la base.
Donc concrètement, nous sommes à 20’ du départ, il n’y a quasiment plus personne dans le parc, je n’ai toujours pas ma combi d’enfilée, toujours pas effectué l’arrêt à la case WC, je ne suis toujours pas échauffé en nat, n’ai toujours pas donné mon sac d’effets personnels et suis sans pompe. Fred en récupère une qui fonctionne et je regonfle comme il faut. Il est trop tard pour raccrocher mon boyau à la selle. Je partirai donc sans rien comme rechange.
Je range le boyau avec mon sac et cours faire les dernières opérations sus-évoquées. J’enfile la combi dans la queue pour les toilettes, oublie de mettre de la crème anti-frottement là où j’en aurai eu bien besoin (disons à une position relativement centrale légèrement subéquatoriale de mon âne à Tommy).
L’échauffement se résume à un plouf pour faire rentrer de l’eau dans la combi et je file me placer sur la très étroite ligne de départ avant la très courte première ligne menant à la très proche (160m) bouée. Ouf… il reste 3’ environ. Coucou à DPC et Patrice, je suis en 3è ligne comme lui mais plus à la corde. Une sirène toute molle nous délivre le signal du départ pour la journée. Ca tabasse pas mal jusqu’à la première bouée mais sans agressivité perçue, je prends quelques claques mais rien de grave, c’est juste le coup de talon dans la tête qu’il faut éviter. La première ligne droite est avalée à un assez bon train, je pose bien la nage et respire 3-3-2 pour évacuer un max l’excès de CO2 et me détendre le diaphragme un peu stressé par ce départ sans échauffement.
Le retour est plus laborieux avec un courant défavorable et moins de points de repères pour « filer » droit. J’avais anticipé ce phénomène avec les notes de Debcyr mais je galère pas mal et m’ennuie à mourir sur ces 800m de retour (quand je pense aux sportifs de fauteuil qui prônent un triathlon aux durées équivalentes dans chaque discipline : quelle horreur). Vers la toute fin, j’arrive enfin à mettre de la fréquence de jambes et de bras pour être efficace dans la légère houle et face au courant. Sortie à l’australienne et c’est reparti pour un second tour. Je vois les premiers qui semblent venir de passer la bouée à 160m, j’ai donc grosso modo 200m de retard soit un petit 3’. Je suis donc dans le timing.
Deuxième tour sans forcer pour m’économiser et cogiter à la suite à donner car mon histoire de boyau me travaille et j’ai une mission à remplir pour ma fille qui veut absolument prendre le prochain avion avec moi. Partir sans rien pour réparer finit par vraiment m’apparaître très déraisonnable et pas justifié dans la mesure où l’objectif n’est pas le chrono. Nous eûmes été à Roth, la question ne se serait pas posée (d’autant que les motos d’assistance mécanique MAVIC auraient aidé à rouler avec plus de sérénité). Je visualise donc pendant tout le deuxième tour ce que je dois précisément faire et dans quel ordre pour repartir avec un boyau de secours et sans perdre 3 plombes aux déjà très longues transitions.
Tout cela n’aide pas à nager très intelligement et je ne pense même pas à prendre les rares jambes trouvées et fais quelques écarts de trajectoire. Enfin la dernière bouée et dans 100m ce sera la sortie… mais euh, c’est que j’ai carrément oublié de faire pipi dans cette affaire et vu les tasses que j’ai bues, il y a de quoi éliminer, je me détends et finis in extremis par réchauffer ma combi ;-)

56’18 de nat (27’53 + 28’32)

Long tapis sur la plage avec passage aux douches pour retirer le sel et sa combi. Je me rends compte que ma trifonction ZeroD n’est pas du tout attachée (pas eu le temps) et passe donc les 400m de tapis à essayer de choper la fermeture éclair dans le dos). J’y arrive à 3m du rack à sacs. Ouf… je prends mon sac d’afffaires vélos et file sous la tente. Je demande au bénévole de récupérer mon sac d’effets personnels qui n’en comprend pas l’intérêt car théoriquement nous n’en avons pas besoin. Ben oui mais là, pratiquement oui. Il finit par s’éxécuter. Pendant que j’enfile casque, lunettes, chaussettes, le bénévole me récupère mon sac et j’y farfouille pour récupérer mon boyau et 3 sangles.
Je cours jusqu’à mon vélo (en évitant les plaques métalliques surchauffées -> merci Raph) qui est tout au bout du parc et pendant cet intervalle, j’arrive à bien sangler mon boyau et à garder la dernière pour ma selle. Arrivé à mon emplacement, je passe calmement la sangle et serre aussi fort que je peux le scratch de la sangle. Ce sera horriblement anti-aérodynamique mais au moins ça devrait tenir et me permettre de rouler avec un peu de sérénité.
C’est parti pour le vélo.


Premiers km dans la ville, puis début des grands axes. Je m’estime autour de la 60è place au vu de mon écart avec les meilleurs nageurs au milieu de la nat. Je double pas mal dès le début et l’alarme signalant les passages de plus de 5 secondes au-dessus de mon FTP (puissance vélo à SV2) s’excite un peu.
Au km 10 (signalé 15 ??? par le marquage officiel), Martine et Yann m’annoncent en 35è position. Je continue de remonter et me retrouve assez vite 25è vers le km 30. Nous fonçons vent de dos vers El Golfo et à 260-280 watts, je suis souvent à plus de 50km/h sur le 55*13 en faux plat montant ou 11 quand il est descendant.
Et vla t’y pas qu’il se met à pleuvoir !!! C’est pas possible ça ! Km 45, je commence à doubler quelques pros hommes et vers le 50è je rattrape notamment Sergio Marques qui est vraiment collé face au vent (son temps vélo final me laissera très, très, très perplexe, bref). Je vois au loin 4 gars sur qui je fonds doucement comme un mars glacé simplement sorti du congèl pour le frigo.
Je passe 23è en rattrapant un casque rose sur un très beau vélo Simplon. Quelques mots d’encouragements et je m’élance dans la ligne droite de Timanfaya. C’est beau, et j’adore ce type de paysage. Le vent commence à s’être bien levé. Je me retourne dans l’ascension finale du parc national pour voir l’impact de la gestion des montées au capteur et effectement, le casque rose (Max Renko) réduit l’écart. Grosse descente derrière puis faux-plats descendants avec vent de ¾. L’Argon et les Reynolds font merveille et je reprends le large et gagne 1 place. Je suis 22è. Nous fonçons vers la Santa.
Jusqu’alors mon plan d’hydratation/alimentation s’est déroulé à merveille et je suis pile dans la plage de watts prévue à une FC d’environ 135 (145 en côte et évidemment moins en descente). Max Renko me repasse au sortir de la Santa et devient un point de mire pour moi dans la montée piègeuse vers Soo qui suit. Il débute assez fort et prend 200m, je le rattrape sur la fin de la montée et l’encourage en le doublant. Il me remercie et me dit que la course n’a pas commencé. « Expérimenté pour un 18-24 ans, dis-donc » et il a bien raison. Nous rebasculons vers Caleta de Famara sur un macadam parfait et un vent 100% de côté, vraiment très puissant (force 5 ou 6) et le vélo est un peu penché, j’en vois au loin qui luttent sévère avec des jantes très hautes devant. Dans Famara, Max prend le virage à bloc et me repasse. Nous sommes environ au 80è et le gros gros morceau de la journée commence : environ 40km et 1000m de D+ avec 90% de vent violent contraire. J’ai bien repéré cette partie et l’aborde avec patience, prudence et puissance contrôlée. Max s’éloigne dans la montée sur Téguise (là même où Teimu Toivaneen m’avait bien énervé lors de la reco en nous doublant sans répondre à nos saluts). Ce jour-ci, c’est le beaucoup plus enthousiaste Pierre Moulierac qui m’encourage en me doublant à moto et me faisant un point photo / infos 500m plus loin (super sympa l’équipe de Triathlonperformance au passage) et Max prend encore plus le large dans la descente sur Los Valles où je ne prends aucun risque d’autant que les premiers ravitos de l’orga m’inquiètent car tous ne sont pas pourvus en powerbar comme annoncé et je risque d’être short en gels. Je finis mes bidons persos dans le premier mirador (de Haria) et sur la fin, vois à nouveau Max au loin + 4 ou 5 gars à 2’ dont 2 bien proches (aucun semblant de début de drafting constaté depuis le début par ailleurs). Descente vers Haria que j’aborde avec les conseils de Gzazelle en tête (encore merci). Dernier très gros morceau désormais, le magnifique mirador del Rio. Ca souffle sévère et grimpe autant. A 350 watts, 44*23, je suis parfois à moins de 12km/h : ouille, ouille. Max n’a pas l’air bcp mieux car il zigzague sur la fin et je le repasse. Je voulais passer le mirador del Rio avant midi et il est 11h47 à 100m du sommet : "c’est la fête !". Il faudrait un gros incident de course pour ne pas faire un super temps vélo (à mon niveau évidemment). J’ai fini mes deux bidons et mis de la poudre dans celui aéro au cadre que j’ai ouvert (je compte donc choper de l’eau pour le remplir) plus un bidon normal. Le ravito de del Rio est super mal fait et très court et je ne choppe qu’un bidon et une ½ barre Powerbar protéinée fondue. Pas bon tout ça. Là, nous sommes désormais plein vent de dos en descente donc ça va très vite : 65, 70, 75, 78km/h quasiment sans pédaler et sur une portion au revêtement granuleux mon unique bidon saute !!!! Aïe ! Nous sommes au 120è et je n’ai plus rien à boire et il ne me reste plus que 2 gels. Les ravitos sont dans ma mémoire tous les 18km donc ça devrait aller surtout en descente mais arrivé en bas, non sans quelques frayeurs (partie non repérée) : rien au loin. Nous sommes maintenant sur le plat et je suis 19è. Le marquage au sol kilométrique est totalement aberrant, il indique 175km alors qu’il reste encore plus de 24km (GPS inside ;-)) Je rattrape très, très lentement les 2 qui étaient ensemble (deux pros) depuis 50km devant moi, le second ayant lâché prise. Je suis depuis 10km sur la grande réserve pour ne pas me déshydrater et j’ai décide de lâcher 50 watts pour vraiment rouler sur un filet de gaz (normal sur un Argon). Du coup, Max me redouble à nouveau dans les faux-plats montants où l’aéro ne suffit plus vu le faible wattage développé. Vers le 160è km enfin un ravito mais depuis 10km, j’ai des crampes de partout (surtout ischios), bien, bien chaud et cela n’augure rien qui vaille. J’ai également les pieds trempés de la pluie du début et de quelques arrosages/nettoyages. Je sens venir gros comme une villa Luis III, l’incapacité à descendre de mon vélo dans ces conditions et retire donc mes pieds des chaussures juste après la très belle et sinueuse descente du km165 où une voiture de Police me bloque carrément le passage pendant 1 gros km à 35km/h. Grrrr. Je garde ma civilité face à la guardia civil mais je suis un peu dégoûté.
Bref, je finis les 13 derniers km (177,35km pour le parcours et un petit 2600m de D+ pour les puristes) en épanchant ma dette d’H2O et séchant mes pieds sur les chaussures. Je rentre 17è dans le parc.
5h11 à vélo. Comme pour les meilleurs devant, la forte densité ou dans mon cas, l’émulation et motivation mutuelle avec Max a bien aidé à faire un bon chrono. Les quelques nuages voire la pluie du début a également minimisé l’impact du soleil car d’après Daniel Servel, habitué de l’épreuve, ou Joël Steve, ce furent des conditions classiques de vent (annoncé à 30, il a soufflé en gros à 50km/h de NNO) pour cette course.

Face à moi dans la tente, Aldebert, qui a donc refait son retard nata en vélo : logique.

Dans ma tête, je pars pour courir 4’30/km pendant les 2 premiers tours puis 4’15 au 3è et gérer pour le dernier. Je me fais donc logiquement bien doubler pendant 5km. Aldebert, Max, quelques allemands puis Sergio Marques and co.
J’attends les pointages de DPC informé par Yogui pour savoir où j’en suis dans ma caté. J’ai bon espoir d’être au moins dans les 3. Je cours en souplesse (123 puls de moyenne) et me réjouis de cet objectif dans le 3è tour pour mieux m’aider à le passer (Fred’s advice) car c’est le plus dur mentalement.
A chacun de nos croisements, j’encourage Ain Alar Juhanson que je connais un peu suite à nos rencontres à Tempe puis Hawaii. Il semble me reconnaître (c’te classe ou du moins je m’en convaincs) et il m’encourage également bien sympatiquement. J’encourage aussi Olaf Sabatchus à la foulée parfaite qui est très concentré pour résister au retour de Stefan - j’ai des affaires louches sous mon bandana – Vuckovic. Au ½ tour je croise et encourage Jérôme Cuq, ancien copain de ligue normande exilé qui court après la qualif. Fin du premier tour (4’28/km), j’ai la gorge de moins en moins sèche et je suis confiant.
Je croise Fred qui a donc fait un excellent vélo !!! Il arbore un grand sourire communicatif.
Deuxième tour, RAS, je m’ennuie et résiste à l’envie d’accélerer au km15 pour assurer le résultat car DPC/Yogui viennent de m’informer que je suis premier dans mon GA.
Je croise Laurianne qui est lancée pleine balle et je la conseille brièvement. Elle est épatante de progrès et de motivation. Je guetterai sa rivale pour le slot tout le reste du temps mais en vain. Fin du 2è tour à 4’29/km, le vent s’est levé et ça cogne bien comme il faut. Juste avant, j’ai croisé Patrice qui n’a pas la mine des grands jours et dont le parcours à pied semble moins lui convenir que celui de Roth. Il se vengera tôt ou tard, l’animal.
3è tour : allez c’est parti pour le test d’accélération. Au bout de 500m, un coup d’œil au Garmin : 4’40/km ! Hein ??? Gné ??? Kesako ? Qu’ouis-je ? Que vois-je ? La technologie n’est pas au point, c’est pas vrai, ça ? Ben, non c’est plutôt le bonhomme qui est mal en point. Je fais ce que je peux, je viens de prendre péniblement 10 puls (130-135) et je ralentis. Ki ki’s passe ??? Pour ne rien arranger, j’ai deux poignards à la place des pyramidaux à cause des mouvements pour soulager mes hanches. Joël en rigole de me voir courir façon Véronique et Davina. Bref, la messe est dite : je ne peux accélerer.
Les conclusions s’imposent d’elles-mêmes et les explications possibles sont légion : je n’ai pas récupéré de mon heure à vélo sans boire ou je n’ai absolument pas le niveau pour accélérer après être parti lentement (je me rappelle alors les conseils de Christophe Bastie fort judicieux en ce sens) ou il est bien difficile (et j’étais présomptueusement persuadé du contraire) de changer d’allure et de métabolisme en cours de course ou ma glycémie est restée trop basse ou je paie mon manque de travail spécifique à pied sur ce type d’allures et leur alternance ou mes soucis de hanche sont plus graves que je ne le pense et les très efficaces massages de Laurent m’ont aidé à me voiler la face jusqu’au jour de la course ou plus certainement un peu de toutes ces raisons.
Dès lors, au bout de 3-4km où ça ne veut pas accélerer du tout, je me résouds à ne plus penser qu’à assurer l’essentiel en pensant à Troyes derrière. Je rattrape tout de même Max parti un peu trop vite et nous échangeons enfin plus longuement qu’au gré de nos dépassements à vélo. Je le félicite pour sa sportivité et lui fait part de ma grande satisfaction de voir un jeune costaud ne pas drafter 1mm alors que nous avons parfois été seuls bien longtemps. Nous parlons anglais ou autrichien selon les thèmes et cela aide énormément à passer le temps. Il a fait 2 de son GA à Hawaii en 2006, si j’ai bien compris. Renseigné sur sa confortable avance (25’) sur, je l’apprendrais plus tard, un frenchy d’OnlineTri (Kévin Pillette) il lâche un peu de terrain et moi aussi enfin renseigné sur mon avance (10’) pour la gagne dans mon GA à l’abord du 4è tour, je sais que je si maintiens ce rythme (4’55/km) c’est bon car cela impose à mon poursuivant de courir à plus de 15km/h ce qui semble peu réalisable.
Je recommence à doubler même des gars dans le même tour que moi et dois repasser sous la 25è place. Je tente d’accélèrer un peu sur le dernier retour en voyant qu’Aldebert ne m’a finalement rien pris depuis 30km mais en vain.
Je finis donc le marathon en 3h14 pour un temps total avec transitions de 9h32 à la 20è place et 1er de mon GA. Au temps par tronçon de 5,250km cela donne 23’09 / 23’02 / 23’ 36 / 23’46 / 24’39 / 25’14 / 25’41 / 25’54.
La ligne d’arrivée sans personne de proche avec qui partager est un peu tristoune mais je lâche mon petit cri d’arrivée en pensant à ceux qui me regardent peut-être sur Ironmanlive.com et m’ont envoyé leurs effluves positifs toute cette journée. 3 mille mercis à tous.

Au final, un peu le même sentiment qu’en Arizona et à Roth à l’arrivée, cette impression de « tout ça pour ça ? » puis la satisfaction et le plaisir reprennent le dessus. Je suis avant tout content pour la récompense que je vais offrir à ma famille (un voyage au bout du monde) pour ceux qui m’ont tant aidé dans la prépa (Jérôme Martin-Cayla, Laurianne Levasseur, Fred Fontaine, Guillaume Barreau, Sylvain Bachelot, Patrice Raviart en premier lieu), pour mon club de Nanterre et tous mes équipiers (avec le recul, le stage majorquain fut une magnifique rampe de lancement vers les Canaries) pour ceux qui m’ont fait confiance (c’est tellement important) : Olivier Spagnol et Guillaume Lehnert d’eFIKCce.com pour la distribution des meilleures armes possibles pour cette course, à l’ensemble du Team Medard Sport pour l’énergie positive insufflée, à Profil Sport pour la qualité, practicité et propreté de leurs produits, à Pierre Dorez pour les tenues si rapides à sécher et à la parfaite ergonomie…

Je garderai mes conclusions plus poussées pour plus tard et plus intimes mais j’ai encore beaucoup appris sur moi-même et sur le fonctionnement humain dans toutes ses dimensions(dans la limite d’une généralisation sur la base de 3 individus) via l’entraînement de trois amis : Frédéric, rayonnant 161è H en 10h47 pour son second IM, Laurianne, 2è 18-24ans et 15è féminine au scratch (8è temps vélo) et Patrice, 361è et 37è 45-49ans. Merci à eux de leur confiance et échanges.